On s’implique tellement dans l’éducation de nos enfants, à les aimer, les protéger et leur inculquer des valeurs, qu’on a la sensation de ne jamais en faire assez. Mais on ne peut s’en occuper éternellement ! À la fin de l’adolescence, autour de la vingtaine, il est temps de leur ouvrir la porte sur le monde extérieur. Si l’on est dans cette situation aujourd’hui et que l’inquiétude nous gagne, il faut juste réaliser qu’il s’agit de la période la plus stimulante mais aussi la plus difficile du rôle de parent. La tendance à garder les enfants sous contrôle pour les empêcher de commettre des erreurs est naturelle. Mais en fait, ils feront de meilleurs choix s’ils ne se sentent pas contraints de se rebeller pour obtenir enfin leur liberté. Dans une ambiance bienveillante, un enfant gagne en responsabilité et en maturité. La Bible dit : « L’homme quittera son père et sa mère ». Le secret, c’est d’accorder l’autonomie au moment opportun, avec l’attitude et la dose qui conviennent. Dans l’idéal, il faudrait qu’ils prennent leur indépendance au fil des années, à mesure de leur capacité à endosser de nouvelles responsabilités. La dernière étape vers la liberté totale doit être un petit pas et non une plongée dans l’anarchie ! On apprend toujours de ses essais et de ses erreurs, mais si on les évite, nos enfants feront de même. Vous dites : « Mais que dois-je faire alors ? » Prier pour eux chaque jour, les remettre entre les mains de Dieu, leur rappeler qu’ils seront toujours aimés, et que leurs parents seront toujours là pour eux.