John Maxwell écrit : « Il y a quelques années, je m’adressais à un groupe de cadres lorsque l’un d’eux m’a demandé quels étaient les principes que je suivais en matière de recrutement. Alors, à leur grand étonnement, je leur ai confié : “Je n’ai qu’une seule règle, je ne m’en occupe jamais. Et je vais vous dire pourquoi : je suis nul dans ce domaine. Mes antécédents de recruteur sont catastrophiques. À cause de mon optimisme et la trop grande confiance que j’accorde aux gens, je ne suis pas réaliste. Peu importe les signaux d’alerte pendant un entretien avec un candidat, je pense toujours pouvoir aider cette personne à progresser vers le succès. Ce n’est pas la bonne attitude. Pour réussir dans le recrutement, il faut des gens sceptiques, le genre d’individu qui n’engagerait même pas sa propre mère. Dès que j’ai cessé de recruter, mon entreprise a pris un tout nouvel essor.” Au début de mon discours, j’ai constaté que la première réaction de tous ces cadres était négative. Mais au fur et à mesure de mes explications, j’ai pu voir qu’ils appréciaient et respectaient ma franchise à propos de mes faiblesses. Il n’y a rien de pire que quelqu’un qui ne sait pas de quoi il parle, qui laisse les choses avancer au petit bonheur, et qui prétend être expert là où en fait il est incompétent. » Si vous avez de mauvais souvenirs en matière de recrutement, déléguez la tâche à ceux qui sont doués pour ça. Et si jamais vous devez le faire vous-même, priez comme Salomon : « Accorde donc à ton serviteur un cœur attentif […] pour discerner le bien du mal ! Car qui pourrait gouverner ton peuple, ce peuple si important ? »