Pour finir, on a besoin de s’ouvrir l’un à l’autre, être transparent, sensible, attentif et prêt à se faire mutuellement confiance. Il suffit de penser à ce que l’on ressent juste avant une piqûre. On se crispe, n’est-ce pas ? De même, le cœur se crispe avec la douleur du rejet, de la trahison ou de la négligence. C’est un mécanisme réflexe de l’âme, une manière inconsciente de se protéger. C’est une bonne chose, sauf dans le mariage. Si on ne désactive pas ce mécanisme, l’âme va se renfermer. Voilà l’état d’esprit dans lequel on aime son conjoint et dans lequel on rentre chez soi tous les soirs. On est crispé, inquiet, et plus présent dans l’instant. On s’est fermé, par peur d’être déçu et blessé. Mais le mariage est une alliance épanouie, consommé à travers l’intimité physique qui ôte toutes les barrières et supprime la gêne qu’il pourrait y avoir. Il est difficile d’atteindre et de maintenir une telle intimité, tant émotionnellement que physiquement, si on a connu la trahison et la déception. Voici la bonne nouvelle. Le thème central de la Bible est la résurrection : ce qui est mort peut revivre. On peut donc retrouver cette intimité si on est prêt à détendre son âme et à ouvrir son cœur à l’autre. Salomon écrit : « Elle [la passion] brûle comme un feu, elle tombe comme la foudre. Toute l’eau des mers ne peut éteindre l’amour, et l’eau des fleuves est incapable de le noyer » (v.6–7, PDV). Si on demande l’aide de Dieu et que l’on est prêt à y travailler, on peut raviver l’amour et reconstruire son mariage.