Les problèmes relationnels (1)

Toute rela­tion peut con­naître des dif­fi­cultés. Voici deux choses à savoir. 1) Ces dif­fi­cultés sont inévita­bles, nor­males, et poten­tielle­ment béné­fiques. Inévita­bles, car les rela­tions rassem­blent des per­son­nes très dif­férentes. Nor­males, car toutes les rela­tions, même les meilleures, con­nais­sent des hauts et des bas. Poten­tielle­ment béné­fiques, car si ces dif­fi­cultés sont gérées effi­cace­ment, la rela­tion peut se ren­forcer grâce à elles. 2) Il y a trois straté­gies pour abor­der un prob­lème. a) L’évitement. Ça con­cerne les gens qui ne veu­lent pas faire de vagues. Ils enfouis­sent leurs sen­ti­ments en oubliant qu’ils ressur­giront plus tard. Ils se taisent, accu­mu­lent de la rancœur, puis explosent, s’ex­posant ain­si à des effets sec­ondaires. Pen­dant ce temps, le prob­lème s’aggrave et les affaires non résolues éro­dent la rela­tion. b) L’at­taque. Cer­taines per­son­nes mor­dent avant d’être mor­dues. Elles refusent de céder, et s’in­fli­gent des blessures par­fois irréversibles. La Bible dit : « Si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde de ne pas être détru­its les uns par les autres. » L’at­taque entraîne la con­tre-attaque, et rien n’est résolu. c) L’approche. Cer­tains sont prêts à tout pour main­tenir de bonnes rela­tions. Ils sont sen­si­bles aux émo­tions des autres et sont désireux de régler les con­flits. Ils ne rejet­tent pas la faute sur autrui, s’attaquent au prob­lème plutôt qu’à la per­son­ne, et ten­tent de trou­ver une solu­tion com­mune. Essayez, ça marche !