
Un jour, un homme rend visite à un rabbin. Il est surpris de trouver son décor bien sobre. Le salon ne contient qu’une table, un banc, et des livres. L’homme demande : « Où sont vos meubles ? » Le rabbin rétorque : « Où sont les vôtres ? » L’homme s’étonne : « Mais que voulez-vous dire ? Je suis un visiteur, je ne fais que passer ! » Le rabbin répond : « Moi aussi ! » Nous sommes des créatures temporelles et des enfants de l’éternité. Les chrétiens sont des citoyens du ciel, qui rentrent chez eux en passant par la terre. Paul dit : « Notre cité est dans les cieux ; de là nous attendons comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ » (Ph 3.20). Pour les enfants de Dieu, le ciel, plus qu’une destination ou une doctrine, c’est un état d’esprit, une façon de penser et de vivre. Paul dit encore : « Vous qui êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut […] Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. Car votre vie est cachée avec Christ en Dieu » (Col 3.1–3). Le ciel est notre étoile polaire. Que sa beauté nous inspire, que ses valeurs nous façonnent, que son éternité rachète notre courte vie, que ses joies atténuent nos peines, et que son roi tout-puissant soit l’objet de notre adoration ! Puisque l’on vit sur terre pour un temps seulement, le paradis devrait être une réalité qui transforme la vie ! Nous ne sommes pas là pour toujours. Nous sommes des pèlerins en route vers notre glorieuse destinée : passer l’éternité dans la maison du Père (voir Jn 14.2) !