Parole du Jour

Laissez juger les magistrats (2)

PDJ-2020-10-23

Si c’est vous qui jugez, sou­venez-vous de ce principe : tout se paye un jour. Jésus a dit : « Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés. C’est du juge­ment dont vous jugez qu’on vous jugera, de la mesure dont vous mesurez qu’on vous mesur­era » (v.1–2). C’est la loi de réciproc­ité qui garan­tit que vous retrou­vez ce que vous don­nez. Ce n’est pas une men­ace, c’est une loi immuable, tout comme celle de la grav­ité. Vous dites : « J’accuse mais je suis de bonne foi. Tout le monde doit savoir que cette per­son­ne a péché ! » Peu importe, la Parole de Dieu inter­dit de juger. Vous avez peut-être rai­son et l’autre peut avoir tort, mais le juge­ment est une vio­la­tion des Écri­t­ures. De plus, il vous met en posi­tion d’être jugé(e). Ques­tion : et si l’autre s’é­tait déjà repen­ti, avait con­fessé son péché et reçu le par­don de Dieu ? Pensez‑y : le pire serait de juger les péchés que Dieu a déjà par­don­nés et oubliés (voir Esa 43.25). Juger les autres, c’est regarder dans la mau­vaise direc­tion. On évite ce qu’on ne veut pas voir : ses pro­pres défauts. Jésus a dit : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne remar­ques-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » (Mt 7.3). La paille, c’est l’affaire de Dieu. La poutre, c’est votre affaire ! Jésus a dit aus­si : « Heureux les mis­éri­cordieux, car ils obtien­dront mis­éri­corde ! » (Mt 5.7). Ne jugez pas les autres, soyez mis­éri­cordieux et très vite on vous le rendra.

Quitter la version mobile