Dieu n’est pas impressionné par l’éloquence ou la longueur des discours. Il est touché par un cœur qui dépose son fardeau sur l’autel et dévoile ses chagrins à celui qui peut tout. Et que peut-il faire ? Eh bien, tout ce pour quoi vous lui faites confiance. « Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé » (Mr 11.24). Votre assurance dans la prière ne repose pas sur votre capacité à parler, mais plutôt à écouter et à comprendre. Il sait à l’avance ce que vous essayez de lui dire. Un vieux cantique dit : « Dans les temps de détresse, tu as été mon refuge. Tu m’as souvent sauvé du tentateur. Oh ! Oui, je t’aime, heure bénie ». Soit vous apprenez à prier, soit vous devenez champion de l’inquiétude ! Tout ce que vous remettez à Dieu, il le prend en charge, et tout ce que vous gardez, vous le prenez en charge. Si vous avez le sentiment que sur le plan spirituel tout s’en va et rien n’arrive, vous serez écrasé sous le poids de votre fardeau. Vivez-vous cela ? Si oui, la prière est votre solution. Elle vous rend ce que l’existence vous vole. Lorsque vous priez, dites : « Seigneur, je crois que tu es capable de traiter ce problème mieux que moi, et je te fais confiance ». Si vous priez ainsi, tout est entre les mains de Dieu : l’humeur de votre patron, l’intervention chirurgicale que vous redoutez, vos enfants, vos finances, etc. Dieu est prêt à intervenir à votre place. Contentez-vous de prier de tout votre cœur. « Confie ta vie au Seigneur, aie confiance en lui et il agira » (Ps 37.5, PDV).