Jésus raconte : « Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé de la bonne semence dans son champ. Mais, […] son ennemi vint, sema de l’ivraie au milieu du blé […]. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, […] d’où vient donc qu’il y ait de l’ivraie ? Il leur répondit : c’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : veux-tu que nous allions l’arracher ? Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, […] je dirai aux moissonneurs : arrachez d’abord l’ivraie […] mais amassez le blé dans mon grenier » (v.24–30). Voici deux leçons importantes. 1) Il faut bien connaître la Parole de Dieu pour ne pas se laisser tromper, même si les arguments sont très convaincants. Paul avertit les responsables de l’Église d’Éphèse : « Du milieu de vous se lèveront des hommes qui prononceront des paroles perverses, pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc » (Ac 20.30–31). 2) Il faut garder l’esprit en éveil. Notez qu’au départ, les mauvaises herbes sont cachées, et donc impossibles à déraciner. Pas grave ? Détrompez-vous ! Un degré d’écart peut sembler inoffensif. Mais si on suit cette trajectoire spirituelle, on se retrouve loin de l’endroit où Dieu nous veut, et on réalise que « c’est un ennemi qui a fait cela. » La solution ? « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières » (Ac 2.42).