Les relations (3)

Laiss­er par­tir une per­son­ne ne sig­ni­fie pas qu’on ne l’aime plus, mais sim­ple­ment que la rela­tion nous fait du tort. Com­ment gér­er cette sit­u­a­tion ? 1) Une sépa­ra­tion pro­gres­sive est par­fois la meilleure solu­tion. Il y a des rela­tions dont on doit sor­tir pour son pro­pre bien. Mais couper le cor­don ne veut pas dire le déchir­er. Met­tre fin à une rela­tion est sou­vent pénible, il faut donc le faire avec tact. Si le cor­don qui vous lie est une suite d’ap­pels télé­phoniques, d’e-mails et de vis­ites fréquentes, com­mencez par là. 2) Ne revenez pas sans cesse en arrière. Cer­tains sont telle­ment « gen­tils » qu’ils sont inca­pables de cess­er la rela­tion pour avancer. Ils revi­en­nent sans cesse en arrière, se remet­tent en ques­tion et ter­gi­versent. Faites-le une fois, faites-le bien, et de manière défini­tive. Sou­vent, les gens revien­dront pour vous séduire, vous faire chang­er d’avis en sug­gérant que vous avez eu tort. C’est pourquoi dis­sipez tout doute avant de décider. Si vous revenez à d’an­ci­ennes rela­tions tox­iques, vous puisez à la mau­vaise fontaine. Vous essayez sans doute de combler un vide intérieur que seul Dieu peut rem­plir. Lorsque Jésus ren­con­tre la femme au puits, elle a déjà con­nu cinq mariages et vit avec un six­ième homme. Jésus lui dit : « Toute per­son­ne qui boira de cette eau aura encore soif, mais celui qui boira de l’eau que je lui don­nerai n’au­ra plus jamais soif : l’eau que je lui don­nerai devien­dra en lui une source d’eau qui jail­li­ra dans la vie éter­nelle » (Jn 4.13–14).