Vous a‑t-on accusé à tort ? Jésus l’a été. On l’a traité de goinfre, d’ivrogne et d’ami des pécheurs. On a accusé l’apôtre Paul d’être un fou, un imbécile et un bonimenteur. La Bible appelle Satan « le père du mensonge » (Jn 8.44). Si vous vous engagez à faire la volonté de Dieu, il va vous attaquer en se servant des autres. Ne vous en faites pas. Dieu va vous défendre. Sa Parole affirme : « Tout instrument de guerre fabriqué contre toi sera sans effet ; et toute langue qui s’élèvera en justice contre toi, tu la convaincras de méchanceté. […] telle est la justice qui leur vient de moi ». Si vous insistez à vouloir riposter, Dieu va s’en aller et vous laisser vous débrouiller seul(e). Mais si vous lui confiez le problème, l’épreuve peut se transformer en vrai témoignage de sa bonté et de sa grâce dans votre vie. Ne perdez-donc plus de temps à vous plaindre, et priez : « Fais briller ta face sur ton serviteur, Sauve-moi par ta bienveillance ! Éternel, que je ne sois pas dans la honte quand je t’invoque. Que les méchants soient dans la honte. […] Qu’elles deviennent muettes, les lèvres fausses, qui parlent avec audace contre le juste, avec orgueil et mépris ! Oh ! Combien est grande ta bonté, que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, que tu exerces envers ceux qui se réfugient en toi, en face des humains ! Tu les caches sous l’abri de ta face loin des intrigues des hommes, dans un refuge tu les préserves des langues qui les attaquent » (Ps 31.17–21). Ou plus simplement : « Père, je te confie aujourd’hui mon problème. Défends-moi ! »