
Les émotions ont une tonalité très forte appelée « sentiment ». La plupart d’entre nous sont conscients de ce qu’ils ressentent et prennent des décisions en fonction. Les relations s’établissent ou se détériorent à cause des sentiments. C’est en voyant ce qui lui semblait bon, agréable et désirable qu’Ève a désobéi. La Bible ne dit pas qu’elle avait faim, sinon elle aurait mangé de tous les autres fruits qui se trouvaient à sa portée ! Le drame émotionnel de la première femme est devenu le nôtre. Et les émotions ont besoin d’être satisfaites : la colère, la douleur, l’amour… Si l’on ne se maîtrise pas, ces sentiments nous mèneront droit à la catastrophe. Il ne suffit pas d’être un chrétien né de nouveau dont les émotions n’ont pas été touchées par Dieu. Dieu doit accomplir en nous une œuvre appelée « transformation » (voir Ro 12.1–2). Les émotions doivent être régénérées afin que la haine se change en amour, la malédiction en bénédiction, le ressentiment en pardon, la colère en paix, et l’abattement en louange. Transformés par la Parole et l’Esprit de Dieu, on est alors libérés de la tragédie et du chaos que nos sentiments peuvent produire. Ève nous enseigne que la quête du bien-être est un très mauvais motif qui nous attire beaucoup d’ennuis. Se laisser guider par ses émotions est dangereux. Nos vies doivent être motivées par le Saint-Esprit, et son but n’est pas seulement de créer de bons sentiments, mais encore de produire l’obéissance. Celle-ci surpassera toujours l’émotion, et apportera une satisfaction bien plus grande.