Aujourd’hui dans le monde, on ne compte plus le nombre de personnes réduites en esclavage : des enfants victimes de trafic sexuel aux immigrés exploités. Mais ce n’est pas à ce genre de servitude que Paul fait allusion lorsqu’il écrit : « Vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ». En matière de péché, la Bible est formelle : elle nous demande de ne jamais franchir la ligne jaune. Quand on « choisit » de plonger dans la drogue, l’alcool, la pornographie, les jeux d’argent ou les excès alimentaires, on croit souvent maîtriser les choses, avant de réaliser qu’on en est esclave. On se ment à soi-même quand on dit : « J’arrête quand je veux ! » Le fils prodigue a été pardonné et rétabli dans son honneur, mais il a quand même perdu son héritage ! D’un point de vue spirituel, on perd la confiance en soi devant Dieu. Sur le plan personnel, on se dévalorise. En public, on perd le respect et l’attention des autres. Et si on n’y prend pas garde, même les « bonnes choses » peuvent être nuisibles. Être un bourreau de travail peut nuire à sa famille. Se vautrer devant la télévision retarde la croissance spirituelle. Même l’excès de prudence, qui n’est pas mauvaise en soi, peut freiner l’épanouissement de la foi et négliger le potentiel donné par Dieu. Quand celui-ci dit non, ce n’est pas pour jouer les rabat-joie ou nous compliquer la vie, mais pour nous protéger ! Si une chose a le pouvoir de nous asservir, on doit l’éviter. Et si elle nous asservit déjà, tournons-nous vers Dieu, et il va nous libérer.