Que vous aimiez ou non votre domi­cile actuel, il y a dans le cœur de tout homme une aspi­ra­tion pro­fonde pour un vrai « chez soi », et ce désir est encore plus grand chez les chré­tiens. Mal­gré les superbes panora­mas ter­restres, nous désirons, comme Paul, ce Père et cette famille célestes, ain­si qu’une véri­ta­ble « mai­son ». « Car pour moi, Christ est ma vie et la mort m’est un gain. […] Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beau­coup le meilleur ». Quit­ter cette vie sig­ni­fie vivre avec Christ, et selon Paul, c’est « de beau­coup le meilleur ». Meilleur par rap­port à quoi ? À tout ! Rien ne vaut ce qui nous attend là-haut : « Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’or­eille n’a pas enten­du, et ce qui n’est pas mon­té au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a pré­paré pour ceux qui l’ai­ment » (1Co 2.9). Com­ment cette tran­si­tion se fera-t-elle ? À votre mort : « La pous­sière retourne à la terre, comme elle y était, et […] l’e­sprit retourne à Dieu qui l’a don­né » (Ec 12.7). Nos corps seront « morts en Christ » (1Co 15.18). Notre esprit où Dieu demeure retourn­era dans sa présence et con­naî­tra « une joie débor­dante » et « des délices éter­nels » qui se trou­vent en abon­dance à sa droite (Ps 16.11). Main­tenant, nous vivons en atten­dant ce grand jour, et les armées célestes se pré­par­ent pour cette scène finale : le retour de Christ accom­pa­g­né de tous ses élus dans leur corps glo­ri­fié ! Et nous pri­ons : « Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22.20).