Au milieu des années 80, un certain Moz dominait la scène musicale britannique. C’était un mélancolique notoire, qui chantait la déprime, les ruptures, la solitude et les fardeaux du passé. Son existence était triste et se déroulait en mode mineur. Quelle différence avec la vie que Jésus propose à ses disciples ! À trois occasions, il les exhorte à prendre courage. Il y a donc trois bonnes raisons de se réjouir ! La première, c’est le pardon de nos péchés, que Christ promet d’oublier (voir Mt 9.2). Parce qu’il est mort au Calvaire, nos fautes et nos manquements ne seront jamais utilisés contre nous (voir Jn 5.24). La deuxième, c’est la victoire du Seigneur. On ne combat pas pour remporter une victoire déjà acquise, mais pour en tirer le meilleur avantage possible ! Jésus dit : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde » (Jn 16.33). La troisième, c’est la présence permanente de Jésus à nos côtés, quelles que soient les tempêtes de la vie ! Les disciples étaient terrifiés à bord de ce frêle esquif ballotté au gré des vagues. Mais Jésus est toujours là quand on a besoin de lui. Il nous le promet : « Ils furent troublés, mais Jésus leur dit aussitôt : rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur ! » (Mt 14.26–27). La paix, ce n’est pas le calme plat, mais la certitude de la présence de Christ quand la tempête fait rage. C’est savoir qu’il est avec nous, et que rien « ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur » (Ro 8.39).