Un jour, un homme ayant hérité d’une ancienne horloge comtoise pousse un grand soupir en observant le va-et-vient de l’énorme et lourd balancier en laiton. « Quel fardeau pour une horloge centenaire » se dit-il. Alors, un jour, il ouvre la porte de l’horloge et décroche le poids. La pendule lui demande : « Pourquoi as-tu enlevé mon poids ? » L’homme répond : « Il est lourd et je voulais alléger ta charge. » Alors la vieille horloge s’exclame : « Tu ne comprends pas, c’est ce poids qui me permet de fonctionner ! ». Paul a dit : « Je suis crucifié avec Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi ». Dieu permet les frustrations et les fardeaux pour nous apprendre la patience et l’humilité et devenir ainsi plus dépendants de lui. Contrairement à nous, il sait que « c’est le poids qui nous fait avancer ». La Bible dit : « le Seigneur corrige celui qu’il aime. […] Toute correction, il est vrai, paraît être au premier abord un sujet de tristesse et non de joie ; mais plus tard elle procure un paisible fruit de justice à ceux qu’elle a formés » (Hé 12.6, 11). De quel « poids » Dieu se sert-il pour que vive la nature de Christ en vous ? Paul dit encore : « Faites donc mourir votre nature terrestre » (Col 3.5). Faire mourir, c’est définitif et irréversible. En d’autres termes, au lieu de laisser régner votre nature terrestre, demandez au Saint-Esprit de vous donner une nouvelle vie.