Dans le dernier des dix commandements, Dieu dit à son peuple : « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain ». Convoiter, c’est désirer ardemment des choses qui ne nous appartiennent pas. Haddon Robinson a dit : « La convoitise, c’est le désir immodéré d’avoir toujours plus alors qu’on a déjà assez ». C’est pourquoi Paul écrit : « Il faut se contenter de ce qu’on a » (1Ti 6.6, PDV). Dans un de ses sermons, Clovis Chappell écrit : « Lors des fouilles de Pompéi, on a découvert un corps momifié par les cendres du Vésuve. C’était le corps d’une femme. Ses pieds étaient tournés vers la sortie de la ville, mais son visage regardait en arrière, vers un objet posé juste sous ses mains tendues. Le trésor que ces doigts pétrifiés cherchaient à atteindre était un sac de perles. Peut-être l’avait-elle laissé tomber dans sa fuite ou bien quelqu’un d’autre l’avait-il perdu. Quoiqu’il en soit, l’éclat des perles a été plus fort que la menace d’une mort imminente et l’espoir de survie au-delà des portes de la ville. Elle s’est tournée pour les ramasser, obtenant la mort pour seule récompense. Ce n’est pas l’éruption du Vésuve qui lui a fait aimer les perles plus que la vie. Le volcan n’a fait que la figer dans une attitude de cupidité ». Il n’y a rien de mal à vouloir plus dans la vie, aussi longtemps que vous appréciez les choses que Dieu vous a déjà données, et que vous les partagez avec autrui.