Une merveilleuse promesse

« Invoque-moi, et je te répondrai ; je t’an­non­cerai de grandes choses, des choses cachées, que tu ne con­nais­sais pas » (v.3). Celui qui par­le ain­si, c’est le Dieu de l’u­nivers ! Il y a très peu de chances d’obtenir un ren­dez-vous avec le Prési­dent ou le Pre­mier Min­istre. Dieu, lui, est joignable en per­ma­nence et répond à tous sans excep­tion. Il promet non seule­ment de répon­dre à nos prières, mais encore de nous mon­tr­er « de grandes choses, des choses cachées, que l’on ne con­nais­sait pas » ! Par­fois on dit : « C’est le fait de ne pas savoir qui me fait peur. » Des entre­pris­es fer­ment et des employés sont licen­ciés. Des exa­m­ens médi­caux de rou­tine révè­lent des mal­adies graves. Des ter­ror­istes men­a­cent la sécu­rité. Des politi­ciens trahissent notre con­fi­ance. Un jour, un petit garçon a prié : « Seigneur, bénis papa, maman, le bébé et moi. Et Seigneur, prends soin de toi, car s’il t’ar­rive quelque chose, nous sommes tous per­dus ! » Cer­tains doutent que Dieu leur ait par­lé un jour. Cepen­dant, si on est chré­tien, Dieu nous a déjà par­lé ! Et il le fera encore. Mais c’est aus­si à nous de dia­loguer avec lui, et de le laiss­er répon­dre à tra­vers sa Parole et son Esprit. Par­fois, il ne répond pas tout de suite, car il se trou­ve aux deux extrémités de la ligne : il tra­vaille autant à exaucer notre prière qu’à nous y pré­par­er. Et sou­vent, la pré­pa­ra­tion prend plus de temps que l’exaucement ! Pourquoi tant de souf­france inutile, de paix per­due parce qu’on ne porte pas tout à Dieu dans la prière ?