Si vous êtes friand de commérages, lisez ceci : « Je blesse sans tuer. Je brise des cœurs et je gâche des vies. Je suis rusée et malicieuse, et je grossis avec le temps. Plus on parle de moi, plus on me croit. Je prospère partout. Mes victimes sont impuissantes, car je n’ai ni nom ni visage. On ne me retrouve jamais, car je suis insaisissable. Je ne suis l’amie de personne. Une fois que j’ai terni une réputation, ce ne sera plus jamais pareil. Je renverse des gouvernements, je détruis des mariages et je fais pleurer des innocents. Qui suis-je ? La rumeur ! » Salomon écrit : « Les paroles du médisant sont comme des friandises, elles descendent jusqu’au fin fond du corps » (Pr 18.8, NBS). Notez bien ce que Jésus a dit en ce qui concerne le péché de médisance : « Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné » (Mt 12.36–37). Un jour, nous nous tiendrons devant Dieu pour être évalués et récompensés. Apocalypse 20.12 déclare : « Et les livres furent ouverts ». Se pourrait-il qu’il y ait un livre des paroles prononcées ? Si vous le croyez, vous ne briserez pas le cœur de l’autre en dévoilant ses secrets, en trahissant sa confiance, en ruinant sa réputation ou en sapant son estime de soi par des moqueries et des insinuations. C’est impossible ! David a prié : « Éternel, veille sur ma bouche, garde la porte de mes lèvres ! » Faites très régulièrement cette prière.
La rumeur
