Parfois on excuse la critique en disant : « Chien qui aboie ne mord pas. » C’est vrai, la morsure d’un chien peut blesser, mais son aboiement aussi. Il peut traumatiser un enfant. Réfléchissez. Voulez-vous être comparé(e) à un chien ? Quelquefois il est nécessaire de remettre quelqu’un en place et fixer des limites. Mais Jésus a parlé beaucoup plus souvent avec compassion que dans la confrontation ou la condamnation. Sur son expérience de jeune convertie, Karen Casey Arneson écrit : « Je suis revenue dans la famille de Dieu meurtrie et blessée, en espérant trouver la guérison de mes plaies. J’y ai trouvé des personnes pour panser mes vieilles blessures, mais aussi de vraies carnassières. Vous savez bien, ces gentilles sœurs, tout sourire, qui vous mordent le mollet dès que vous avez le dos tourné, ces pipelettes qui viennent humer la bonne odeur d’un scandale bien juteux. Dieu avertit : “Si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde de ne pas être détruits les uns par les autres.” (Ga 5.15) Pour résister à nos penchants naturels, il faut étancher notre soif à une autre source. Le Psalmiste dit : “Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon !” (Ps 34.8). Il ne pousse fort que ce que l’on arrose bien. Si l’on n’y prend pas garde, les mauvaises habitudes reviennent vite. Une bouchée de ceci, une petite gorgée de cela, et hop, les bas instincts se réveillent. Certes notre rôle est d’aider les frères et sœurs aux prises avec le péché, mais aussi de veiller à ne pas être tentés nous- mêmes (voir Ga 6.1). »