Parole du Jour

Dire ce qu’il faut

PDJ-2019-01-25

Par­fois on excuse la cri­tique en dis­ant : « Chien qui aboie ne mord pas. » C’est vrai, la mor­sure d’un chien peut bless­er, mais son aboiement aus­si. Il peut trau­ma­tis­er un enfant. Réfléchissez. Voulez-vous être comparé(e) à un chien ? Quelque­fois il est néces­saire de remet­tre quelqu’un en place et fix­er des lim­ites. Mais Jésus a par­lé beau­coup plus sou­vent avec com­pas­sion que dans la con­fronta­tion ou la con­damna­tion. Sur son expéri­ence de jeune con­ver­tie, Karen Casey Arne­son écrit : « Je suis rev­enue dans la famille de Dieu meur­trie et blessée, en espérant trou­ver la guéri­son de mes plaies. J’y ai trou­vé des per­son­nes pour panser mes vieilles blessures, mais aus­si de vraies car­nas­sières. Vous savez bien, ces gen­tilles sœurs, tout sourire, qui vous mor­dent le mol­let dès que vous avez le dos tourné, ces pipelettes qui vien­nent humer la bonne odeur d’un scan­dale bien juteux. Dieu aver­tit : “Si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde de ne pas être détru­its les uns par les autres.” (Ga 5.15) Pour résis­ter à nos pen­chants naturels, il faut étanch­er notre soif à une autre source. Le Psalmiste dit : “Goûtez et voyez com­bi­en l’Éter­nel est bon !” (Ps 34.8). Il ne pousse fort que ce que l’on arrose bien. Si l’on n’y prend pas garde, les mau­vais­es habi­tudes revi­en­nent vite. Une bouchée de ceci, une petite gorgée de cela, et hop, les bas instincts se réveil­lent. Certes notre rôle est d’aider les frères et sœurs aux pris­es avec le péché, mais aus­si de veiller à ne pas être ten­tés nous- mêmes (voir Ga 6.1). »

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