Parole du Jour

La vengeance est l’affaire de Dieu

PDJ-2019-03-25

La vengeance est l’affaire de Dieu, pas la vôtre. Tôt ou tard il va la réclamer, dans cette vie ou au jour du Juge­ment. Il peut met­tre au pas votre patron abusif, adoucir vos par­ents colériques, ramen­er votre ex à la rai­son. Le par­don ne réduit pas la jus­tice, il la con­fie à Dieu. Il garan­tit la bonne dose de rétri­bu­tion. Nous don­nons trop ou pas assez, mais lui a l’exacte pre­scrip­tion. Et au con­traire de nous, il n’abandonne jamais per­son­ne. Voilà qui devrait vous réjouir. Bien après notre déser­tion, Dieu est encore là, son­dant les con­sciences, sus­ci­tant la con­vic­tion ou la rédemp­tion. Con­tenir vos enne­mis ? C’est l’affaire de Dieu. Leur par­don­ner ? Ah, c’est là que vous inter­venez. Paul écrit : « Ne ren­dez à per­son­ne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est pos­si­ble, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, […] car il est écrit : A moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Mais si ton enne­mi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agis­sant ain­si, ce sont des char­bons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne sois pas vain­cu par le mal, mais vain­queur du mal par le bien » (v.17–21). Max Luca­do dit : « La vengeance bâtit une petite mai­son isolée. Il n’y a de place que pour une seule per­son­ne. Celle-ci n’a qu’un seul but : ren­dre quelqu’un mal­heureux. Et ça marche, elle l’est. Pas éton­nant que Dieu insiste pour qu’on veille “à ce qu’au­cune racine d’amer­tume ne pro­duise des reje­tons” (Hé 12.15). »

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