Évitez la grossièreté

La Bible dit : « Il y aura là un chemin frayé, une voie, qu’on appellera la voie sainte ; nul impur n’y passera ». Ne serait-ce pas for­mi­da­ble qu’il puisse exis­ter une voie réservée aux gens aimables et prévenants ? Hélas, regardez autour de vous, la route est une « jun­gle » per­ma­nente. Insultes et obscénités s’échangent entre con­duc­teurs de tous âges. Pourquoi toute cette grossièreté de nos jours ? Le sur­me­nage, la longueur des tra­jets, un patron exigeant, des enfants gâtés, le stress de la vie quo­ti­di­enne ? La patience est dev­enue une den­rée rare. Le lan­gage grossier, impoli, dis­cour­tois est main­tenant à la mode, même par­mi ceux qui se dis­ent chré­tiens. Qu’est dev­enue la « règle d’or » que Jésus nous a don­née ? « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pareille­ment pour eux » (Lu 6.31). Absorbés par nos mul­ti­ples tâch­es, nous n’avons plus de temps à con­sacr­er aux autres ! Notre amour pour Christ et notre désir de bien le représen­ter sur terre ne devraient-ils pas avoir un impact sur notre com­porte­ment au quo­ti­di­en ? La Bible dit : « l’amour est servi­able, […] il ne cherche pas son intérêt » (1Co 13.4–5). Rien ne jus­ti­fie jamais la grossièreté. Si vous vous sur­prenez à être impatient(e) et discourtois(e), repen­tez-vous et ren­gagez-vous à suiv­re la « règle d’or ». Sachez qu’en étant grossier, vous avez décidé de manière égoïste et impie que vos besoins et intérêts sont pri­mor­diaux. Un dis­ci­ple du Christ doit être patient, prévenant et doux. Tâchez de vous en sou­venir aujour­d’hui si vous croisez une per­son­ne qui par ses actes vous pousserait à devenir grossier.