Résoudre les conflits (1)

Rien n’est aus­si stres­sant qu’un con­flit non résolu. Il aug­mente la ten­sion et acca­pare les pen­sées jusqu’à ce qu’il soit réglé. Faites preuve de sagesse et occu­pez-vous-en rapi­de­ment. Pour­tant, même si Jésus nous ordonne de le faire, bien des chré­tiens s’ab­sti­en­nent d’agir pour faire régn­er la paix. Un con­flit non résolu affecte la tran­quil­lité d’e­sprit, la pro­duc­tiv­ité et l’attitude envers les autres. En out­re, si on refuse d’af­fron­ter un prob­lème, il se repro­duira prob­a­ble­ment. Selon un con­seiller en com­mu­ni­ca­tion, il con­vient de faire ces trois choses. 1) Deman­der à Dieu de vous inspir­er les bonnes paroles pour que son but soit atteint. Il est écrit : « Ma parole ne retourne pas à moi sans avoir exé­cuté ma volon­té, et accom­pli avec suc­cès ce pour quoi je l’ai envoyée » (Esa 55.11). 2) Con­fi­er vos émo­tions à Dieu avant d’en­gager le dia­logue avec celui qui vous a offensé(e). Les émo­tions ont ten­dance à inter­fér­er avec les faits et peu­vent empêch­er une réflex­ion objec­tive. Ce n’est pas aus­si dif­fi­cile qu’il y paraît, une fois que vous avez décidé de faire tout votre pos­si­ble pour régler le prob­lème de manière har­monieuse. Il est dit : « S’il est pos­si­ble, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes » (Ro 12.18). 3) Soyez clair(e) sur votre per­cep­tion du prob­lème. Évitez les argu­ments vagues qui lais­sent place à des inter­pré­ta­tions erronées. Par exem­ple, dire : « Tu dois faire mieux » ne clar­i­fie pas vrai­ment les choses. Si votre objec­tif est de rétablir la rela­tion, Dieu tra­vaillera avec vous.