La fin de la ques­tion n’est pas impor­tante : « Qui sera con­tre nous ? » Facile : la mal­adie, l’in­fla­tion, la cor­rup­tion, l’épuise­ment, les cat­a­stro­phes, les angoiss­es. Le début, par con­tre, est essen­tiel : « Si Dieu est pour nous ». Lisons lente­ment ces mots, en insis­tant sur cha­cun d’eux : 1) Dieu est pour vous. Vos par­ents peu­vent vous avoir oublié(e), vos pro­fesseurs vous avoir négligé(e), vos frères et sœurs avoir honte de vous, mais au détour de vos prières se trou­ve le Créa­teur des océans : Dieu ! 2) Dieu est pour vous. Pas « peut-être », ou « a été », ou « sera », mais «est » ! Dieu est pour vous aujour­d’hui, à cette minute, pen­dant que vous lisez cette phrase. Pas besoin de met­tre la ligne en attente et revenir demain. Il est avec vous. Il ne pour­rait être plus proche de vous qu’à cet instant. Sa fidél­ité n’aug­mente pas si vous pro­gressez, et ne dimin­ue pas si vous régressez. Il est tou­jours à vos côtés. 3) Dieu est pour vous. Êtes-vous trop fatigué(e) pour con­tin­uer ? Il vous portera. Êtes-vous trop découragé(e) pour vous bat­tre? Il se bat­tra pour vous. C’est lui qui vous encour­age du bord de la touche, lui qui applau­dit vos efforts pour sprint­er dans la dernière ligne droite. 4) Dieu est pour vous. Si Dieu avait un cal­en­dri­er, votre date d’an­niver­saire y serait entourée. S’il avait une voiture, votre nom serait inscrit sur la car­rosserie. S’il y avait un arbre dans le ciel, il aurait gravé vos ini­tiales sur l’é­corce. Nous savons déjà qu’il a comme un « tatouage », car il affirme : « J’ai écrit ton nom sur la paume de mes mains » (Esa 49,16, PDV). Alors chaque matin devant votre miroir, dites-vous : « Dieu est pour moi ! »