Le verbe « attendre » peut évoquer deux images : celle d’un serveur au restaurant qui attend votre commande ou celle de la personne qui fait une requête à un juge. Votre succès dépendra alors de la manière de présenter votre requête et de sa volonté à vous répondre. Il détient le pouvoir et c’est à vous d’être patient. Notre problème est double. D’abord, nous voulons que Dieu nous attende plutôt que le contraire, ensuite, nous n’aimons pas attendre pour rien ! En voiture, sur le chemin du travail, nous écoutons la radio tout en parlant au téléphone. Certains mettent même leur vie et celle d’autrui en danger en envoyant des SMS tout en conduisant. Vance Havner faisait remarquer ceci : « À l’époque du Far West, lorsqu’un voyageur manquait la diligence, il disait : “Ça n’est pas grave, une autre passera dans trois ou quatre semaines”. Aujourd’hui, on ne veut même plus attendre devant un tourniquet ! » Ce que Dieu fait en vous lorsque vous attendez quelque chose est souvent plus important que ce que vous attendez. Attendre le temps de Dieu vous donnera des récompenses que vous ne pourriez recevoir autrement. En voici quelques unes :1) La justification. « Ne t’irrite pas contre ceux qui font le mal, n’envie pas ceux qui commettent l’iniquité. […] Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire » (Ps 37.1, 4). 2) La force. « Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi ! » (Ps 27.14). 3) La délivrance. « J’avais mis en l’Éternel mon espérance ; et il s’est incliné vers moi, il a écouté mon cri » (Ps 40.2). Restez calme, attendez-vous patiemment à Dieu et il viendra à vous.