Il y a trois sortes de donateurs : les silex, les éponges et les rayons de miel. Pour détacher un éclat de silex, on a besoin d’un marteau. Pour tirer quoi que ce soit d’une éponge, il faut la presser. En revanche, un rayon de miel regorge de douceurs. Quelle sorte de donateur êtes-vous ? Le psalmiste écrit : « Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se réfugie en lui ! […] Car rien ne manque à ceux qui le craignent » (v.9–10). Donner est un acte de louange. Sur les 118 heures pendant lesquelles vous êtes réveillé chaque semaine, vous en consacrez près de la moitié à gagner votre vie. Quand vous donnez à Dieu une partie de l’argent que vous gagnez, vous lui donnez une partie de votre intelligence, de votre force et de vous-même. Quand vous vous rendez à l’église, partagez la communion et déposez votre dîme dans le tronc, vous accomplissez un authentique acte de louange. Soyons clairs : le Dieu qui pave d’or les rues du ciel ne manquera pas d’argent parce que vous avez omis de lui en donner. Mais vous pourriez en manquer ! Une église affichait ceci : « Faites à Dieu un don proportionnel à vos revenus de peur qu’il ne vous donne un salaire proportionnel à votre don ». Dans l’acte de donner, ce qui compte, c’est le donateur et non le don, c’est vous et non l’argent. Un cantique d’Isaac Watts dit : « Même si l’univers m’appartenait, une offrande bien petite, ce serait. Un amour si étonnant, si divin, exige l’abandon de mon cœur, de ma vie, de tout ce qui est mien ».