Rappelez-vous ces trois serviteurs à qui on avait confié une somme d’argent à investir. Les deux premiers avaient doublé leur avoir, le troisième l’avait enterré. Les deux premiers avaient été récompensés, le troisième renvoyé. « Le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres » (v.30). Y aurait-il une motivation plus grande à prendre le risque de la foi basée sur ce que Dieu vous a promis ? Vous dites : « Mais si jamais j’échoue ? » L’échec vous entraîne au succès ! Il peut vous montrer ce qu’il faut changer pour progresser. Voyez les choses ainsi : votre qualité d’enfant de Dieu racheté place un filet de sécurité qui vous permet de tomber sans vous faire mal. Il est clair que si votre réputation et votre amour-propre ont pu souffrir à l’occasion d’un échec, vous n’avez pas envie d’essayer à nouveau. C’est humain que de vouloir le bien-être, le succès, un trophée, une promotion. Mais comme un champion qui se réserve pour le sprint final, il faut parfois reculer un peu en vue d’une progression future. N’oubliez jamais : Dieu estime vos œuvres d’une autre manière que les gens. Un échec aux yeux des hommes est souvent un succès au regard de Dieu. Noé avait l’air d’un perdant avant le déluge. Après, il est devenu le plus grand vainqueur au monde. Votre meilleure récompense n’est pas la reconnaissance des hommes mais celle de Dieu : « Bien, bon et fidèle serviteur » (Mt 25.21). Alors prenez le risque !