Parole du Jour

De l’art d’être une brebis (2)

Voici deux choses à savoir. 1) Il y a deux types de berg­er. Jésus dis­tingue les bons berg­ers des mau­vais (voir Jn 10.11–16). Ces derniers sont préoc­cupés par leurs pro­pres intérêts, non par le bien-être des bre­bis. Ils ne sont pas fiables ; en cas de dan­ger, ils aban­don­nent le trou­peau. Jésus affirme : « Je suis le bon berg­er » (v.11). En quoi est-il bon ? La Bible ajoute : « Le bon berg­er donne sa vie pour ses bre­bis ». Leurs besoins et leur sécu­rité passent avant les siens, et il est prêt à mourir pour elles. Jésus dit : « Je con­nais mes bre­bis, et mes bre­bis me con­nais­sent » (v.14). Jésus con­naît cha­cune de ses bre­bis et désire entretenir une rela­tion intime avec elle. Il les appelle par leur nom. Elles lui font con­fi­ance et le suiv­ent (voir Jn 10.3). Je peux compter sur le berg­er pour être protégé(e) et guidé(e) ! 2) La san­té des bre­bis est l’af­faire du berg­er. Il n’est pas un bon berg­er si les besoins de ses bre­bis ne sont pas sat­is­faits. Elles ne con­nais­sent pas le chemin vers le pâturage, l’emplacement du point d’eau ou la manière d’assurer leur sécu­rité. Le berg­er, si. Ses bre­bis lui font con­fi­ance et le suiv­ent. Croire qu’il me pro­tège, prend soin de moi et est mon appui ne va pas de soi. Je dois le décider. Quels que soient mes sen­ti­ments ou les cir­con­stances, je décide de faire con­fi­ance au berg­er pour gér­er les choses et assur­er ma sécu­rité. Quand je lui con­fie mes soucis et mes préoc­cu­pa­tions et que je me repose sur sa bon­té, il accom­plit sa promesse que je ne man­querai de rien.

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