Parole du Jour

Incomparable

Paul affirme que le don de Dieu au pre­mier Noël est « incom­pa­ra­ble ». Une ver­sion biblique pro­pose : « Il n’y a pas de mot ». Ésaïe dit : « Car un enfant nous est né, un fils nous est don­né » (Es 9.5). Jésus était à la fois Dieu et homme. Il est né enfant, mais comme Fils de Dieu il ne pou­vait qu’être don­né car il a tou­jours existé. Il est donc la solu­tion par­faite au prob­lème du péché, car il com­prend à la fois les exi­gences de la divinité et les luttes de l’homme. Quel est ce « don incom­pa­ra­ble » ? D’abord, il est notre « arbi­tre ». Job dit : « Il n’y a pas entre nous d’ar­bi­tre, qui pose sa main sur nous deux » (Job 9.33). En anglais ancien, le mot a un sens plus large, car l’arbitre pou­vait par­ticiper au jeu et met­tre d’accord les deux par­ties. Ain­si, quand on fait une erreur, Jésus pose une main sur nous et l’autre sur Dieu afin que la con­nex­ion ne soit pas inter­rompue. Ensuite, il est notre inter­cesseur. Dans Hébreux on lit : « C’est pour cela aus­si qu’il peut sauver par­faite­ment […] étant tou­jours vivant pour inter­céder en leur faveur » (Hé 7.25). Si on devait se sou­venir de tous les péchés volon­taires ou non com­mis chaque jour et les con­fess­er, on passerait sa vie à genoux. Mais la mort du Christ cou­vre tout le mal qu’on a fait, et sa vie cou­vre tout le bien que l’on n’a pas fait. Il est donc pleine­ment qual­i­fié pour nous représen­ter devant le trône de Dieu. Il n’y a qu’un seul mot pour décrire un tel cadeau de Noël : « incomparable ».

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