Voici d’autres conseils pour aider vos enfants. 1) Soyez honnête. Montrez-leur votre peine. S’ils vous voient pleurer, mais que vous dites : « Ce n’est rien », ils sont troublés. Ils pensent alors que vous ne souffrez pas malgré vos larmes ou que vous n’êtes pas sincère. Ils doivent pouvoir vous faire confiance dans leur chagrin. 2) Dites-leur que vous connaissez leurs sentiments, mais ne les surprotégez pas. Pour eux, comme pour vous, il y a « un temps pour guérir […] pour chercher ! » (v.4, 6). La Bible affirme : « Dieu fait arriver toute chose au bon moment » (v.11, PDV). Ne minimisez pas leur chagrin, leur colère et leur dépression. Ça fait partie de notre humanité et les aidera à devenir des adultes équilibrés et compatissants. 3) Écoutez-les. Les enfants grandiront à travers un deuil si vous êtes ouvert et compréhensif. Écoutez, puis verbalisez leur ressenti sans insister : « On dirait que tu es en colère. Tu veux en parler ? » Soyez attentif : « Tu dis que tu vas bien, mais tes yeux disent que tu es triste. » 4) Laissez-les exprimer des émotions négatives. La colère contre les médecins, la famille, vous ou Dieu est normale ! Ne dites pas : « Tu ne devrais pas dire ça ! » Mais plutôt : « Tu exprimes sincèrement ta douleur et ta déception. Tu veux en parler davantage ? » La parole désamorce les émotions malsaines. 5) Impliquez-les dans vos rituels de deuil, les réunions de famille, l’organisation des funérailles, et ils trouveront du réconfort dans la satisfaction, la conclusion et la guérison que ces moments apportent.