La sainteté revient « à l’Éternel ». L’appliquer « aux hommes » n’est ni juste ni judicieux parce que c’est de la fierté et de la prétention. Jésus condamne les Pharisiens, non pour leurs actes de piété, mais pour leurs motivations. Non seulement ils vivaient avec une longue liste d’obligations et d’interdits, mais ils surveillaient ceux qui ne vivaient pas en conséquence pour les dénoncer. Aujourd’hui, certains grandissent dans des maisons et des églises qui ont cette mentalité. Si on leur parle de « sainteté », ils sont mal à l’aise et pensent à ces chrétiens au visage renfrogné et au doigt accusateur. Ce n’est pas de la sainteté biblique, mais du légalisme ! Dieu l’a en horreur et la Bible le condamne. Pour comprendre ce qu’est la véritable sainteté, pensez au concept de contamination. C’est l’une des préoccupations majeures dans les hôpitaux. Les chirurgiens veillent à ce que leurs instruments et leurs tenues soient régulièrement stérilisés, et le bloc aseptisé. Voici une transposition spirituelle. La vraie sainteté ne vous isole pas du monde, elle vous évite d’être contaminé(e) par ses vices. Paul reprend les Corinthiens sur leur façon de célébrer la communion : « En mangeant, avant les autres, chacun prend son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre » (1Co 11.21). Il évoque leur désinvolture spirituelle. « C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup de malades et d’infirmes, et qu’un assez grand nombre sont décédés » (v.30). La solution ? « Sainteté à l’Éternel ! »
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