La princesse Diana était con­sid­érée comme l’une des plus belles femmes du monde. Pour­tant elle n’aimait pas son reflet dans le miroir. Cette non accep­ta­tion de soi peut par­fois con­duire à des désor­dres ali­men­taires comme l’anorex­ie ou la boulim­ie. Le culte de la beauté nous donne à toutes et à tous un sen­ti­ment d’in­féri­or­ité et d’in­ca­pac­ité. L’en­nui, c’est que nous regar­dons dans le mau­vais miroir. C’est bien de garder la forme physique et de s’ha­biller avec une élé­gance flat­teuse. Mais surtout ne basez pas votre mérite sur votre apparence. Pourquoi ? Parce que vous menez une bataille per­due d’a­vance con­tre la nature et le temps. Voici trois ver­sets qu’il vous faut méditer : 1) « Un anneau d’or au groin d’un pourceau, c’est une femme belle et privée de bon sens » (Pr 11.22). En d’autres ter­mes : « La beauté est dans les actes ». 2) « La grâce est trompeuse et la beauté vaine ; la femme qui craint l’Éter­nel est celle qui sera louée » (Pr 31.30). En résumé : « La beauté peut attir­er l’at­ten­tion, mais seule la per­son­nal­ité vous  fera gag­n­er le respect ». 3) « [Ayez] la parure cachée du cœur,  la parure per­son­nelle inaltérable d’un esprit doux et tran­quille ; voilà qui est d’un grand prix devant Dieu » (1P 3.4). Ce ver­set tient en une phrase : « Dieu a sa pro­pre règle pour nous mesur­er, pour lui, la beauté est une affaire intérieure ». Dernier point : les gens vous traiteront comme vous vous traitez vous-même. Alors, le jour où vous apprécierez la beauté qui est en vous, les autres finiront eux aus­si par l’apprécier.