Jésus pose cette curieuse question à un malade : « Veux-tu retrouver la santé ? » Paralysé depuis trente-huit ans, il a gagné la sympathie des gens. Il aurait même des raisons de dire : « Ce n’est pas de ma faute. » Pourtant nous sommes tous responsables de nos comportements et de nos choix. En fait, tout le monde a souffert un jour ou l’autre. Mais si on s’en plaint encore vingt ans après, on n’est plus victime des circonstances, mais de ses choix. On est victime par choix quand on pense que ruminer le passé vaut mieux que de l’oublier ! Jésus a dit : « Si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos fautes » (Mr 11.25). Ça veut dire que quelqu’un vous a blessé(e) et que vous êtes responsable de votre attitude envers lui. Jésus affirme que si vous refusez votre pardon, vous ne pouvez pas être pardonné(e) à votre tour. Si vous ne cessez de pleurer sur vos frustrations passées, vous en aurez encore davantage à l’avenir. Vous dites : « Si seulement il revenait demander pardon ! » C’est ça que vous attendez ? Ne perdez pas votre temps ! La clé du bonheur se trouve entre vos mains, pas entre les siennes. Cette clé c’est le pardon. Attendez-vous que quelqu’un vous dise : « Je te pardonne » avant de pouvoir vous-même pardonner ? Et s’il ne le fait jamais ? Voici la recette pour être en paix : 1) Excusez-vous si nécessaire. 2) Rectifiez le tir si possible. 3) Pardonnez-vous à vous-même. 4) Avancez. Voulez-vous guérir ? Vous en connaissez maintenant les étapes.