Lorsqu’on a demandé à un multimillionnaire combien d’argent il fallait pour être heureux, il a répondu : « Juste un peu plus. » Si vous n’êtes pas comme lui et que vous vous souciez des autres, pourquoi ne pas vous impliquer davantage dans la satisfaction de leurs besoins ? « Si quelqu’un possède les biens du monde, qu’il voie son frère dans le besoin et qu’il lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu demeurera-t-il en lui ? » (v.17–18). Ce passage des Écritures pourrait se résumer en un mot : agissez ! Dans la parabole du bon Samaritain, deux religieux passent à côté d’un homme mourant sur la route de Jéricho sans s’arrêter. Pourquoi ? N’était-ce pas là une excellente occasion de pratiquer ce qu’ils prêchaient ? Comment sont-ils devenus aussi insensibles et indifférents ? Ont-ils pensé : « C’est trop grave, je ne peux rien faire. » ? Étaient-ils tellement concentrés sur l’agenda de leur église qu’ils ne voulaient pas y consacrer le temps ou les ressources nécessaires pour secourir le blessé ? Jésus dit : « Mais un Samaritain, qui voyageait par là, arriva près de lui, le vit et en eut compassion. Il s’approcha […] puis il le plaça sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie et prit soin de lui » (Lu 1.33–34). Notez le mot « compassion ». Le bon Samaritain était prêt à s’impliquer émotionnellement. Faites-en de même. Le fondateur d’une association humanitaire a un jour prié : « Que mon cœur soit brisé par les choses qui brisent le cœur de Dieu. » Voici donc votre parole du jour : agissez !