Les chrétiens n’ont pas à rester assis sur le banc de touche. Dieu les veut sur le terrain, actifs, capables de prendre position pour ce qui est juste. Jésus dit : « Je bâtirai mon Église, […] les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle ». En général les portes ont un rôle défensif. On doit donc les enfoncer, partir à l’assaut des puissances de l’enfer. En 1517, le moine Martin Luther s’élève contre les autorités religieuses. Il bouscule l’ordre établi en s’opposant au commerce des indulgences, véritables permis de pécher. Il affiche ses 95 Thèses sur les portes d’une église de Wittenberg, ce qui donne le départ de la Réforme protestante. Luther ne savait probablement pas qu’il était en train d’écrire l’Histoire. Mais de petits actes de foi et de courage ont un effet papillon. Si on agit de façon droite face à toutes les situations, on donne l’occasion à Dieu de changer les choses. En 1521, Charles Quint convoque Luther devant la Diète de Worms qui le passe en jugement pour ses croyances. Au lieu de renier ses idées, Luther maintient courageusement sa position : « Ma conscience est captive de la Parole de Dieu, je ne peux, ni ne veux me rétracter en rien. Car il n’est ni sûr, ni honnête d’agir contre sa propre conscience. Me voici donc en ce jour. Je ne puis faire autrement. Que Dieu me soit en aide. Amen. » Sur quel sujet devez-vous prendre position ? Les sans-abri ? Les orphelins ? Les opprimés ? Ne laissez pas le problème vous accabler. Que ce que vous êtes incapable de faire ne vous dissuade pas d’agir selon vos moyens.