Mark Twain a dit : « Gardez vos dis­tances avec ceux qui cherchent à min­imiser vos rêves. Ce sont des gens sans ambi­tion, con­traire­ment à ceux qui vous don­nent le sen­ti­ment que vous pou­vez devenir grand ». Pourquoi la Bible dit-elle : « Portez les fardeaux les uns des autres » ? Parce qu’une per­son­ne seule ne pour­ra porter son fardeau qu’un temps. Le romanci­er améri­cain John Kennedy Toole l’a vite décou­vert. Jeune écrivain à La Nou­velle Orléans, il tra­vaille seul à l’écriture d’un roman. Une fois ter­miné, il l’envoie à plusieurs édi­teurs mais n’essuie que des rejets. Inca­pable de s’en remet­tre, il se sui­cide. Quelque temps après l’enterrement, sa mère trou­ve dans le gre­nier un man­u­scrit tout taché de café et le trans­met à un pro­fesseur de l’université de Louisiane qui accepte de le lire. Sen­si­ble au génie de son auteur, il le recom­mande à un grand édi­teur. Après sa paru­tion, le roman de John Kennedy Toole, La Con­ju­ra­tion des imbé­ciles, rem­porte le Prix Pulitzer, et devient un des plus grands romans du 20ème siè­cle. Si seule­ment il s’était entouré d’amis qui avaient su partager son fardeau, l’encourager mal­gré les rejets et le pouss­er à per­sévér­er, sa vie aurait con­nu une toute autre issue. Un con­seil : « Cherchez des gens qui croient en vous ». Encour­agez-les, soutenez-les, et acceptez leur sou­tien en retour. Passez du temps avec ceux qui vous ren­dent meilleur, et évitez ceux qui pom­pent votre énergie, votre temps et votre tal­ent. Un ami qui sait vous encour­ager n’a pas de prix. Ses paroles sont « des pommes d’or sur des ciselures d’ar­gent » (Pr 25.11).