La pauvreté n’est pas toujours une histoire d’argent. Elle peut être spirituelle lorsqu’on ne se tourne pas vers les autres. Un pasteur écrit : « On peut trouver logique de s’entourer de peu de monde, mais attention aux mauvaises raisons. 1) Le goût de l’intimité. Une trop grande soif de proximité incite le groupe à se replier sur soi. Son slogan devient : “Rien que nous”. Le groupe, si formidable au début, finit par se désagréger à la longue : déménagements, emplois du temps incompatibles, etc. On n’arrive plus à recruter car il y a trop de vécu commun. 2) La peur d’être bousculé dans sa routine. Les gens se raccrochent à des schémas familiers, s’assoient toujours à la même place et rient aux mêmes blagues. Mais à force de passer toujours au même endroit, on peut vite creuser une ornière. Les nouveaux ne comprennent pas nos plaisanteries, ne suivent pas nos habitudes, et pire encore, s’assoient à notre place ! 3) L’amour du secret. C’est essentiel, car les murs ont des oreilles. À l’arrivée de nouveaux membres, il faut revoir les règles de base et préciser que la confidentialité est primordiale. S’ils sont d’accord, on peut les accepter. 4) Le syndrome de la croissance. Huit à douze personnes peuvent bien s’entendre, Mais dans un groupe plus important, on pourrait craindre un manque d’engagement personnel. Cependant, ce n’est pas le nombre qui importe mais la qualité des relations. » Voici donc votre parole du jour : gardez votre groupe en bonne santé.