Émerveillé par la majesté du Grand Canyon, un pionnier s’est exclamé : « Il a dû se passer quelque chose ici ! » Un théologien observe : « Pendant la période de Noël, on peut se demander la raison de cette agitation. En voyant les lumières, les décorations, les festivités et les églises bondées, on pourrait conclure de même : “Il a dû se passer quelque chose ici“. Bien sûr, qu’il s’est passé quelque chose. Nous devons dire au monde que Dieu a visité notre planète. Son fils est venu révéler Dieu et mourir pour nos péchés (voir Jean 1.1–14). Il a vécu parmi nous pour nous permettre de vivre éternellement avec lui. » Lorsque les bergers découvrent le Messie couché dans une crèche, ils sont émerveillés « car tout s’était passé comme l’ange le leur avait annoncé » (Lu.2.20, BFC). En conséquence, ils « s’en retournèrent en glorifiant […] Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu ». Ils sont repartis garder leurs troupeaux avec une énergie nouvelle. Jon Walker écrit : « Après avoir célébré la naissance de Jésus, on retourne au bureau, à l’école, et on reprend son quotidien. Dieu nous emmène au sommet de la montagne, nous montre de grands miracles, mais il ne nous laisse pas là-haut. C’est en bas parmi les troupeaux que la foi grandit à force de puiser dans le terreau du quotidien. Si on se bat pour savoir qui va faire la vaisselle ou qui aura le plus gros morceau de tarte on pourra constater que le Christ ne vit pas vraiment en nous. »
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