Le ciel nous est ouvert sur la base de la justice de Christ, et non de la nôtre. Vous dites : « Mais n’est-il pas important de faire de bonnes œuvres ? » Absolument. Ma récompense au ciel dépendra de mes œuvres pour Dieu ici-bas. Mais mon salut dépendra seulement de ma confiance en l’œuvre de Christ, et lui seul. Satan essaiera sans cesse de me pousser à baser ma vie chrétienne sur la performance. Et si j’échoue, ce qui ne manquera pas d’arriver, il me condamnera, me rabaissera, et me déclarera indigne de l’amour de Dieu. La condamnation affecte la confiance en Dieu. On ne peut alors se prévaloir de ses promesses, parce qu’on pense ne pas les mériter. Trente-et-une fois dans la Bible, il est dit que nous sommes « en Christ ». C’est une fois pour chaque jour du mois. Ainsi, chaque jour, je dois me rappeler que je suis « en Christ » et que, parce qu’il en est digne, je suis accepté(e). La condamnation rend irritable et désagréable. Les addictologues en parlent comme d’une attitude imprévisible, un sentiment de mal-être profond. C’est alors que l’on commence à exprimer toute la haine accumulée. Quelle est la solution ? Paul nous la donne : « Nul ne sera justifié devant Dieu par les œuvres de la loi, mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient » (v.20–22). C’est par la foi, et non par les œuvres, que la justice est créditée sur notre compte. Aujourd’hui, vous êtes aimé(e) et accepté(e) « en Christ ».
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