Qu’est-ce que « l’ombre du Tout-puis­sant » ? Dans le désert où Israël a marché pen­dant quar­ante ans, la tem­péra­ture pou­vait mon­ter jusqu’à 45 degrés. Il n’y avait pas d’ombre, excep­té sous les tentes. Les Israélites com­pre­naient donc bien cette métaphore. À cette époque, si vous étiez per­du dans le désert, ils devaient respecter à votre égard la loi de l’hospitalité et vous pro­pos­er, eau, nour­ri­t­ure, sécu­rité ain­si que la pro­tec­tion con­tre le soleil brûlant. Voilà com­ment cela se pas­sait : Tout d’abord, vous demandiez le nom du chef des berg­ers, puis vous tiriez sur la corde de sa tente en cri­ant : « Au sec­ours ». Après cela, son devoir d’hospitalité l’obligeait à vous met­tre en sécu­rité sous sa tente. De fait, la Loi exigeait de lui qu’il vous pro­tège même au prix de sa vie. Avez-vous saisi l’idée ? Le nom de Dieu, El Shad­daï, décrit deux mer­veilleux aspects de son car­ac­tère : « El » par­le de sa puis­sance et de sa force, et « Shad­daï » sig­ni­fie lit­térale­ment « sein ou mamelle », faisant référence à la douceur d’une mère qui allaite. Cer­tains jours, vous avez besoin d’un Dieu puis­sant pour repouss­er la main de l’ennemi, d’autres jours, vous avez besoin d’un Dieu qui vous tient dans ses bras pour vous récon­forter. Le poète a écrit : « Que jamais, par ma faib­lesse, je ne sois privé de tes largess­es, mais qu’à jamais, avec délice, entre tes puis­sants bras, je me réjouisse ». Lorsque la sit­u­a­tion est un peu trop brûlante, allez vous repos­er « à l’om­bre du Tout-puissant ».