Quand vous priez pour un sujet, la dernière chose que vous voulez enten­dre de la part de Dieu est : « Attends ! » Mais par­fois, c’est ce qu’il dit. Et pour marcher avec lui, vous devez appren­dre à être patient, car il agit selon son plan et non le vôtre. Toutes vos sup­pli­ca­tions n’accéléreront pas les choses. Elles ne fer­ont que vous frus­tr­er. En out­re, si vous avez tou­jours eu ce que vous vouliez, appren­dre à patien­ter pour Dieu sera comme une sorte de dés­in­tox­i­ca­tion spir­ituelle. Alors qu’Abraham avait 75 ans, Dieu lui a promis qu’il ferait de lui « le père d’une foule de nations » (Ge 17.4). Mais il a dû atten­dre 24 ans avant de voir cette promesse s’accomplir. L’attente ne décrit pas le temps passé à essay­er d’obtenir ce que vous voulez. Elle pro­duit patience, matu­rité, dis­cerne­ment et car­ac­tère. Ce que Dieu accom­plit en vous pen­dant que vous atten­dez est sou­vent plus impor­tant que l’objet de votre attente. « Vous avez en effet besoin de per­sévérance, afin qu’après avoir accom­pli la volon­té de Dieu, vous obte­niez ce qui vous est promis » (Hé 10.36). Cela dit, atten­dre n’est pas une excuse pour fuir la réal­ité ou vos respon­s­abil­ités, et ne rien faire comme il faut. Ain­si, si vous êtes endet­té jusqu’au cou pour avoir trop dépen­sé, n’attendez pas que Dieu vous envoie un chèque. Apprenez à vous con­trôler, payez la dîme, faites un bud­get et n’achetez rien avant de pou­voir le pay­er. Par-dessus tout, atten­dre, c’est pren­dre la déci­sion de faire con­fi­ance et d’obéir à Dieu quand les choses ne vont pas comme prévu. C’est dire : « Seigneur, je compte sur toi et je n’ai pas d’autre plan ».