Parole du Jour

Solidaires

Le poli­to­logue Robert Put­nam a fait une déc­la­ra­tion éton­nante : « En général, une per­son­ne seule qui rejoint un groupe dimin­ue de moitié le risque de mourir l’année suiv­ante. » Qui pour­rait refuser une offre pareille ? Cer­taines églis­es ont même adop­té ce slo­gan : « Rejoins un groupe ou meurs ! » Pour l’Église prim­i­tive, la com­mu­nion frater­nelle avait une impor­tance cap­i­tale, car les croy­ants savaient qu’elle ne coulait pas de source. Ils se réu­nis­saient donc tous les jours et mangeaient ensem­ble. Avec le temps, cepen­dant, cette pra­tique s’est raré­fiée. L’au­teur de l’Épître aux Hébreux déclare : « Veil­lons les uns sur les autres pour nous inciter à l’amour et aux œuvres bonnes. N’a­ban­don­nons pas notre assem­blée, comme c’est la cou­tume de quelques-uns, mais exhor­tons-nous mutuelle­ment » (v.24–25). Quelqu’un a dit : « Plus un ath­lète a besoin d’être encour­agé par ses sup­port­ers, moins il a de chances de l’être. Les par­ti­sans d’une équipe qui perd ont ten­dance à penser qu’elle ne mérite pas d’être soutenue. Trop sou­vent, les per­son­nes qui ont le plus besoin d’en­cour­age­ments sont celles qui en reçoivent le moins. Chaque jour, tous ceux que l’on con­naît font face à la vie avec l’é­ter­nité en jeu, et la vie est sou­vent décourageante. On a tous besoin d’une source de récon­fort, d’une épaule sur laque­lle s’ap­puy­er, d’une étreinte chaleureuse et d’une prière qui élève jusqu’à Dieu. Tout le monde a besoin d’entendre cette petite voix qui mur­mure : “N’abandonne pas !” »

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