Être responsable de soi, de ses pensées et de ses actes est important pour des relations saines. Mais parfois, on va trop loin et on reporte sa responsabilité sur les autres pour ne pas assumer ses propres choix. Par exemple, on attribue à une grossesse non désirée le fait d’avoir dû arrêter ses études. Si on est malheureux, c’est parce qu’on est resté marié pour le bien des enfants. On se focalise tellement sur la faute des autres que l’on ne prend pas le temps de chercher des solutions pour dépasser ses propres problèmes. Et finalement, on se définit par ses malheurs et ses difficultés. On ne se contente pas de se plaindre, on devient râleur patenté. Soyons réalistes, parler de son malheur n’est parfois qu’une piètre excuse, une version édulcorée de la vérité pour cacher que l’on a décidé de blâmer tout le monde pour ses propres ennuis. Ainsi, on n’a pas à assumer les responsabilités dans sa vie. On a tous des choix à faire : partir ou rester, affronter ses problèmes ou les ignorer, se plaindre ou chercher une solution. Qu’il s’agisse du conjoint, des enfants ou des parents, ce n’est jamais une bonne idée de rendre les proches responsables de ses problèmes si on le fait pour éviter de décider d’agir soi-même. La Bible dit : « Chacun doit regarder avec attention ce qu’il fait. S’il trouve une raison d’être content de lui, il doit la trouver en lui seul, sans se comparer aux autres » (v. 4–5, PDV).