La vocation pastorale de Vincent le conduit aux pays miniers de Belgique où il prêche, nourrit les affamés et gagne le cœur des gens. Son église est comble, car tous ont soif de Jésus. Mais ses supérieurs lui reprochent de porter de vieux vêtements, de vivre dans un taudis et de distribuer son salaire. Ils lui disent : « Votre apparence est pire que celle de vos ouailles ! » Il répond : « Est-ce que Jésus n’en aurait pas fait autant ? » Ils finissent par le démettre de ses fonctions. Blessé et furieux, il ne comprend pas pourquoi Dieu le prive d’une église pourtant à sa gloire ? Puis un jour, il voit un vieux mineur courbé sous son sac de charbon. Bouleversé, il en fait un croquis. Il ne réalise pas encore qu’il vient de découvrir là sa vraie vocation. Le jeune prédicateur rejeté allait en effet devenir un artiste célèbre dans le monde entier : Vincent van Gogh. David dit : « J’avais l’intention de construire un temple […] mais Dieu m’a dit : […] “ C’est ton fils Salomon qui me construira un temple ” » (1Ch 28.2–3, 6, BFC). Quand Dieu fait passer le feu au rouge, arrêtez-vous. Et quand il rejette vos plans pour exécuter les siens, dites « amen » ! F. B. Meyer écrit : « Hésitez-vous sur la voie à suivre ? Venez à Dieu et demandez-lui votre chemin. Il vous répondra par un sourire radieux et un feu vert, ou une mine renfrognée et un feu rouge. Attendez avec patience, en dépit des pressions extérieures qui vous poussent à une réaction immédiate. Et la volonté de Dieu vous apparaîtra clairement. »