Pour affron­ter les tem­pêtes de la vie, il faut : 1) avoir la maîtrise de soi. Les tem­pêtes sont plus dif­fi­ciles pour les gens rebelles et indul­gents avec eux-mêmes. Croire que la vie est facile et sans souf­france expose au décourage­ment et à la désil­lu­sion à l’in­stant de l’épreuve. Une chose est cer­taine, les temps dif­fi­ciles ne durent pas. Seuls les gens robustes durent, car ils pra­tiquent l’ab­né­ga­tion et la maîtrise de soi grâce à leurs « mus­cles spir­ituels ». La Bible dit : « Le fruit de l’E­sprit est […] la maîtrise de soi » (Ga 5.22–23). L’E­sprit de Dieu vous for­ti­fiera pour vous per­me­t­tre de con­trôler votre prin­ci­pal enne­mi, la pre­mière cause de vos défaites : vous-même. Paul vivait selon ce principe : « Je traite dure­ment mon corps et je le tiens assu­jet­ti » (1Co 9.27). Les grands cham­pi­ons savent que leur vic­toire dépend davan­tage de leur men­tal que des con­di­tions extérieures. 2) dépen­dre de Dieu et non des autres. « Mieux vaut se réfugi­er en l’Éter­nel que se con­fi­er à l’homme ». (Ps 118.8). Les autres peu­vent vous aider, mais comme le fait un plâtre sur une jambe cassée. Une fois la jambe guérie, vous devez ôter le plâtre, sinon elle ne repren­dra pas de force. Les gens peu­vent vous accom­pa­g­n­er jusqu’à un cer­tain point, seul Dieu le fera jusqu’au bout. Paul a écrit : « Per­son­ne ne m’a assisté, mais tous m’ont aban­don­né. Qu’il ne leur en soit pas tenu compte ! C’est le Seigneur qui m’a assisté et qui m’a for­ti­fié […]. Le Seigneur me délivr­era de toute œuvre mau­vaise et me sauvera (pour me faire entr­er) dans son roy­aume céleste. À lui la gloire aux siè­cles des siè­cles ! Amen ! » (2Ti 4.16–18)