La première étape, c’est accepter d’être responsable du manque de maîtrise de soi. Admettez votre problème. « Chacun est tenté, parce que sa propre convoitise l’attire et le séduit ». Ce que vous faites, vous aimez le faire ! Si vous savez que c’est mauvais pour vous et le faites quand-même, c’est parce que vous le voulez bien. Parfois on cherche à ignorer ou à nier la question : « Quel problème ? Je n’en ai pas ! » Ou : « Je suis comme ça », ou encore : « Tout le monde le fait.» Parfois on accuse les autres : « Si seulement j’avais eu des parents différents », ou bien : « Le diable m’a poussé à le faire. » Tant que vous gaspillez votre énergie à vous trouver des excuses, vous ne pouvez pas progresser. Jacques nous fait remarquer que nous aimons suivre le chemin de moindre résistance, et le fait de succomber à la tentation est souvent le plus aisé des parcours. Le point de départ pour développer la maîtrise de soi est de regarder en face ce que Dieu a déjà dit dans sa Parole : « Quiconque commet le péché est esclave du péché » (Jn 8.34). Vous voulez davantage de self-control ? Alors admettez que vous avez un problème, et soyez clair(e) là-dessus : « Voilà où j’ai besoin d’aide. » Nourriture, boissons, drogues, paroles, humeur, argent, sport, sexe, télé, vêtements, loisirs, tous ces domaines demandent de la maîtrise de soi. Si vous avez un souci avec l’un d’eux, mettez-vous aujourd’hui à genoux et confiez-le à Dieu, avec l’assurance qu’il vous aidera à le résoudre.