Parole du Jour

Vous a‑t-on trahi ?

PDJ-2021-02-28

Non seule­ment il faut subir les aléas de la vie, mais on doit accepter d’être un jour trahi et blessé par des proches. Peut-être ont-ils caché leur jeu en faisant croire qu’ils étaient dignes de con­fi­ance, ou ils ont d’abord été sincères, puis rongés par la jalousie et la cupid­ité. Dans les deux cas, ils finiront par trahir. David a écrit : « Mon meilleur ami lui-même, celui en qui j’avais con­fi­ance, avec qui je partageais mon pain, s’est tourné con­tre moi ». Par­mi toutes les adver­sités dont Paul a dû souf­frir dans son min­istère se trou­vent les faux frères (voir 2Co 11.26). Comme l’écrit un auteur : « Si vous vivez assez longtemps, vous décou­vrirez à quel point le cœur humain peut être incon­stant et égoïste. » Ce sont sou­vent les gens que nous aimons le plus et en qui nous avons con­fi­ance qui sont plus à même de nous trahir. Alors, que faire ? Affron­tez la douleur et la colère, sans per­me­t­tre à l’une ou l’autre de vous aveu­gler sur les con­séquences à long terme de l’amertume. Ne lais­sez jamais rien vous détourn­er de vos objec­tifs ou détru­ire d’autres rela­tions. Comme un enfant qui a appris à marcher et qui subit un croche-pied malveil­lant, vous vous relevez et con­tin­uez votre chemin. Ce sera un peu douloureux au début, mais les croûtes dis­paraîtront et vous serez plus fort pour avoir survécu à la chute. Après s’être plaint de la trahi­son d’un ami, David a dit à Dieu : « Voici com­ment je saurai que tu es pour moi : c’est que mon enne­mi cesse de chanter vic­toire à mon sujet » (Ps 41.12). C’est la bonne atti­tude pour gagner !

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