Pourquoi Jésus dit-il : « Je vous ai parlé ainsi, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète » ? Parce que le stress prive de la joie et condamne à une vie de dépression, de morosité et d’insatisfaction. En réalité, on est souvent bien trop sérieux ! On fait une montagne de tout : un retard de cinq minutes, un embouteillage, un regard de travers, la queue dans un magasin, un repas trop cuit, un kilo en trop, une nouvelle ride, une erreur involontaire. On perd toute lucidité. En fait, on a des attentes irréalistes. Ce n’est pas ce que Dieu veut pour nous ! Pour connaître la joie promise par Jésus, il faut : 1) Reconnaître que le stress est dû en grande partie à la vision de ce que la vie devait être. 2) Reconnaître que les frustrations sont dues en grande partie aux attentes. Si on pense que les choses doivent toujours être comme on le veut, on sera toujours contrarié. Mais on peut aborder la vie sans avoir d’attente particulière. Par exemple, ne pas espérer que tout le monde soit amical aujourd’hui ; mais lorsque certains le seront, on en sera ravi. Ou alors ne pas s’attendre à ce que la journée se déroule sans encombre ; mais lorsque les ennuis arrivent, lever les yeux et dire : « Merci, Seigneur, pour cette nouvelle occasion de grandir. » On verra alors les choses aller mieux. Plutôt que de nager à contre-courant, mieux vaut se laisser porter par le courant. Très vite, on se rend compte que l’on apprécie davantage la vie ! De plus, les autres apprécieront davantage notre présence.