Combien de fois n’avez-vous pas dit : « Ça ne me regarde pas. Je ne veux pas m’impliquer ! » ? Vous pensiez peut-être avoir une bonne raison, sans doute n’était-ce pas le bon moment, mais au final vous n’avez pas offert votre aide à quelqu’un dans le besoin. Et vous n’êtes pas seul(e) dans ce cas. Les études confirment que partout dans le monde, les gens s’engagent de moins en moins. Néanmoins, « être là » pour les autres est une injonction biblique. C’est mettre en pratique votre amour pour Dieu et votre prochain (voir Mt 22.37–39). Il y a trois sortes de crises. 1) Les crises ponctuelles comme une maladie grave, la mort d’un proche ou une rupture familiale. Le patriarche Job les a toutes vécues ! 2) Les crises de croissance qui surgissent au fil de la vie : quitter la maison, partir en fac, s’adapter au mariage, éduquer les enfants, prendre sa retraite ou voir décliner sa santé. Abraham et Sarah en savent quelque chose. Ils ont dû quitter leur foyer et vivre des années sans enfants. Puis, pour couronner le tout, Dieu leur a demandé de sacrifier leur seul et unique « miracle » de fils. 3) Les crises de conscience lorsque vous découvrez sur vous-même des vérités bouleversantes : on vous apprend que votre maladie est incurable, vous pensez avoir raté votre vie parce que maintenant vous êtes trop vieux pour atteindre vos objectifs, vous découvrez la réalité d’un divorce ou d’un veuvage ou vous vous sentez rejeté(e) à cause de vos origines sociales. La vie d’Élie et celle de Jonas illustrent bien ces crises de conscience. Ces exemples vous font-ils penser à l’une de vos relations ? Dans ce cas, réagissez vite.