Le juste milieu

Cer­tains met­tent l’accent sur la grâce et ne con­fron­tent pas les gens à la vérité, de peur de les offenser. D’autres insis­tent sur la vérité mais ne mon­trent pas la grâce de Dieu. Cepen­dant, Jésus était « plein de grâce et de vérité ». Il faut trou­ver le bon équili­bre ! Un homme peu intéressé par les ques­tions spir­ituelles entrete­nait de bonnes rela­tions avec son voisin chré­tien. Ils dis­cu­taient par-dessus la clô­ture et s’empruntaient leurs out­ils. Mal­heureuse­ment, son épouse est décédée suite à un can­cer. Voici un extrait d’une let­tre qu’il a écrite par la suite : « J’étais totale­ment dés­espéré. J’ai suivi les pré­parat­ifs des funérailles et les obsèques dans un état sec­ond. Après la céré­monie, j’ai marché toute la nuit le long de la riv­ière. Mais je n’étais pas seul. Mon voisin, qui avait peur pour moi sans doute, est resté avec moi toute la nuit. Il n’a rien dit et s’est con­tenté de me suiv­re. Lorsque le soleil s’est levé au-dessus de la riv­ière, il s’est approché et m’a dit : “Allons pren­dre un petit-déje­uner”. Aujourd’hui, je vais à l’église, l’église de mon voisin. Une reli­gion qui pro­duit le genre d’at­ten­tion que mon voisin m’a témoignée est quelque chose que je veux mieux con­naître. Je veux aimer et être aimé ain­si le reste de ma vie. » Un agricul­teur sait qu’a­vant de semer, il faut pré­par­er le ter­rain. Paul dit : « Que votre amour soit vrai » (Ro 9.12). Lorsque l’on traite les gens avec grâce, ils ouvrent leur cœur et leur esprit à la vérité que l’on désire partager avec eux.